Le 14 juin 1800, Napoléon remporta fièrement à Marengo, petit village du Piémont italien, une bataille importante entre la France et l’Autriche.
Son cuisinier Dunand dut improviser un plat en l’honneur de cette victoire mais il n’avait, ce jour-là, plus grand chose sous la main. La légende veut qu’il lui restât du poulet, des œufs, des écrevisses et une flasque de cognac …
On ouït dire aussi qu’il ne lui restait en fait plus rien du tout … Il envoya ses commis chercher des poules au village le plus proche, et ceux-ci rapportèrent également des tomates et de l’ail d’un jardin voisin.
Les volailles découpées (au sabre très certainement) furent jetées dans l’huile d’olive bouillante avec l’ail et les tomates. Pendant ce temps, Dunand avait frit les œufs, flambé les écrevisses au cognac et doré le pain. Ainsi naquit la recette, Bonaparte l’apprécia tellement qu’il demanda qu’on la lui resserve après chaque bataille !
Les ingrédients ont varié avec le temps, le poulet est souvent remplacé par du veau, les écrevisses ont cédé leur place aux champignons, les œufs aux carottes, mais la sauce à base de tomate reste une constante !
Quel vin pour accompagner une recette Marengo ?
Pas la peine de sortir l’artillerie lourde pour cette recette de conquérants, optez pour un vin fruité, franc en goût comme un Bourgogne Côte de Nuits-village, ou encore un Mercurey qui se marie volontiers avec les viandes mijotées. Toujours en Bourgogne rouge, on peut aussi associer notre plat à un Côte Chalonnaise. Si vous préférez le blanc, tentez un vin tout en finesse et riche en saveurs, pourquoi pas un Bandol ?
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